
Espèces intimement appliquées à incrustées ( d’où une botanique de burin adoucie par des coupes au rasoir) sur parois, dalles, rochers ou petits gravillons au sol mais non sur la terre elle même.
Chez les espèces appliquées sur la roche, le thalle se présente sous des formes variées allant de la fine rosette à surface unie ou compartimentée, lobées ou non en périphérie ou la croute épaisse et cassante affectionnant les milieux particulièrement arides. Le thalle peut aussi être constitué de squamules amassées à dispersées appliquées à plus ou moins redressées, qu’on rencontrera souvent dans les fissures et fractures. Quelques espèces poudreuses colonisent les parois abritées des pluies.
Chez les « endolithiques » point de volume, le lichen est une tâche plus ou moins visible blanche à grise ou moins vert-bleuté ou pourpre, un film sur la roche constitué d’une masse compacte d’hyphes au sein desquels s’abrite et travaille l’algue symbiote. Un coup d’ongle sur le thalle suspecté et le vert (quelque fois un jaune doré rougeoyant lorsqu'il abrite l'algue Trentepohlia) de l’algue enfouie se dévoile. Ce type biologique caractérise un environnement aride et une roche exposée, lessivée. Les espèces se font discrètes.
Les parois et gros blocs de calcaire compacte à la surface apparement nue révèlent par contraste, et plus aisément encore après les pluies qui avivent les couleurs subtiles d’un panel de gris, la présence de ces endolithiques couvrant l'intégralité de la surface de la roche dont la teinte est celle des vivants qui s'y développent en mosaïque policée.
Les espèces à thalle appliqué affectionneront des roches plus longuement imbibées et moins lessivés par les pluies, favorisant des dépôts plus ou moins azotées, dans des micro-climats plus tempérés. Les thalles sont variés en type et teintes, le blanc et le gris sont assez appliqués en rosettes plus ou moins régulières mais bien individualisés, le brun est souvent assez épais, compartimenté ou squamuleux, le jaune peut être poudreux ou pulvérulent, les tons ocres-jaunes à orangés associées à des rosettes régulières, moins souvent des granulations, caractérisent des milieux azotés, le plus souvent lumineux mais non arides.
Les espèces épaisses, squamuleuses ou gélatineuses, habitent souvent les parois et dalles bien inclinées, les failles et fissures sujettes à des écoulements post-pluviaux plus ou moins prolongés dont la durée sélectionne assez précisément les différentes espèces dites ékréophiles de ces milieux.



Acarospora glaucocarpa var. conspersa



Gris bleuté plus Lobothallia radiosa chémo circinata










Aspicilia s.l










Aspicilia hoffmanniana morpho. viridescens




Lobothallia cheresina chemo. cheresina

Lobothallia cheresina chemo. cheresina ourlant L.controversa chemo controversa


K+r


Lobothallia controversa chemo. controversa

Lobothallia controversa chemo.reagens















Aspicilia calcarea


























Caloplaca isidigera ?







Caloplaca nubigena var. keissleri


Caloplaca nubigena var. nubigena

Caloplaca nubigena var. nubigena




Caloplaca chalybaea


+ Lecanora crenulata










parasite Caloplaca variabilis


+ Caloplaca granulosa (orange)













Enchylium tenax

Enchylium tenax var. ceranioides

Enchylium tenax var

Enchyllium tenax var


Lathagryum auriforme

Lathagrium cristatum var. marginale



Lathagrium undulatum var. granulosum










saxiterricole




Collema s.l Saxicoles




Habitus et habitat (Caloplacion arnoldii) peu conforme au type! Affinité avec D.dispersum (mais réa-) du Seirophoretum contortuplicati, non loin! Ou de D.alboatrum

Habitus et habitat (Caloplacion arnoldii) peu conforme au type! Affinité avec D.dispersum (mais réa-) du Seirophoretum contortuplicati, non loin! Ou de D.alboatrum






















































