Des mots pour les dire...
Herbacée Annuelle Bisannuelle Vivace
Cespiteuse Stolonifère Rhizomateuse
Ligneuse Arbustive Suffrutescente
Prostrée Etalée Dressée
Rampante Sarmenteuse Volubile
Drageonnante Stolonifère Bulbeuse
Glabre hirsute pubescente
soyeuse scabre urticante
vulnérante
Feuille simple digitée pennée,
entière dentée lobée
mate brillante
Inflorescence en épi grappe
ombelle corymbe panicule
Fleur hermaphrodite
monoïque dioïque polygame
Fécondation entomogame anémogame
hydrogame autogame apogame
Dissémination
barochore anémochore zoochore
myrmecochore hydrochore
Plantes
Les mots qu'elles aiment...
Phile
Cole
Sciaphile Photophile Heliophile
Xerophile Mesophile Cryophile
Anémophile Entomophile Myrmécophile
Rhéophile Hydrophile Hygrophile
Stegophile Astégophile
PLANTES
Sont présentées ici les plantes munies de vaisseaux conducteurs, plantes à fleurs et fougères.



-Les Ptéridophytes
Les Fougères sont des cryptogames (sexualité cachée) vascularisées, elles n'ont pas la sexualité ostentatoires des plantes à fleurs, mais partagent avec ces dernières un système circulatoire qui distribue la sève dans l’ensemble de la plante. Les fougères sont apparentées aux mousses par leur mode de reproduction, ces dernière étant démunies de système vascularisé, et fougère s'intercalent évolutivement entre la ces dernières et la plante. Les fougères ne produisent donc ni fleurs ni graines, elles confient la rencontre des gamètes à des spores qui en germant au loin élaboreront un prothalle, minuscule production végétale sur laquelle s’uniront les fameux gamètes.


-Les Phanérogames exposent donc leurs sexualités, pour notre plus grand plaisir, sous forme d’organes reproducteurs comme la fleur de la campanule, l’épillet de la graminée où le cône du pin. Ces différentes architectures ont toutes le même objectif, produire de l’ovule et du pollen, tout en procurant pour ce dernier un système de transport fiable lui permettant d'aller féconder d’autres ovules que ses soeurs, au loin, ce qui n'empêche pas certaines espèces de s'auto-féconder volontairement ou se cloner. Le pollen, que l'ovule attend et la graine qui doit aller germer sont transportés par le vent, les eaux et les animaux. Certaines espèces se passent de transporteurs et font tout elles même, en privilégiant néanmoins soit son pollen soit sa semence. La cymbalaire enfoui sa semence mais confie son pollen aux insectes, l'orchis abeille peut se féconder lui même mais confie ses graines innombrables aux vents.


Fleur anémogame, pollen disséminé par le vent
Fleur entomogame, pollen disséminé par les insectes


Fruit anémochore, graine disséminée par le vent
Fruit zoochore, graine disséminée par ses consommateurs

Graines à élaïosome de la violette, une myrmécophile,
friandise des fourmis transporteuses de graines
La plante porte sa fleur, une fois par an généralement mais quelques autres le font à l'année, puis elle se repose et s’occupe à développer gentiment son être pendant la saison clémente, ensuite elle dort.
Elle habite tous les lieux qui lui permettent de développer ses racines, les terres avant tout mais aussi l’eau ou le sommet d’un rocher. Quelques unes habitant dans les autres et moins nombreuses encore sur les autres, spécialité tropicale.
La racine est la face caché de l'usine, elle est en souche ramassée, en profond pivot, en dense enchevêtrement ou encore éparpillée par ses rhizomes au milieu de tout le monde. Elle pompe les eaux chargées de sels minéraux et la vascularisation s'occupe d'acheminer toute cette énergie aux organes transformateurs, la haut. Puis, ayant terminé ses livraisons, elle repart, s'évaporant par les feuilles, vidée.
La face émergée est une herbe annuelle qui accompli tout son cycle en une saison puis meurt, une bisannuelle qui l’opère en deux ans ou une plante pérenne qui végète des années puis enfin les plantes ligneuses, arbres et arbustes de quelques décennies d’existence à quelques nombreux siècles.
Les mots d'elles
Les mots du peuple
La cour des grands
Populaie Aulnaie Saulaie
Tiliaie Charmaie Frênaie
Chênaie Hêtraie Erablière
Pinède Pessière Sapinière
Lavandulaie Thymaie Buxaie
Les mots d'amour
Pollen intime
sans fécondation, clonage
auto fécondation
transporté par les insectes
transporté par le vent
transporté par l'eau
Apogame
Autogame
Entomogame
Anémogame
Hydrogame
Les mots de maison
Histoire de terroirs
Garide Lande Fourré
Tonsure Pelouse Prairie
Friche Ourlet Berme
Herbier Mégaphorbiaie Ripisylve
Les mots d'espoir
Voir partir sa graine
avec le vent
en l'éjectant
accrochée aux plumes et poils
aux estomacs
chez les fourmis
dans l'apesanteur
Anémochore
Autochore
Epizoochore
Endozoochore
Myrmécochore
Barochore
Les mots de caractère
VÉGÉTAl
d'ombre
de lumière
de soleil
des conditions froides
des conditions tempérées
des conditions arides
des montagnes
Sciaphyte
Photophyte
Heliophyte
Cryophyte
Mésophyte
Xérophyte
Orophyte
HABITE
les eaux douces
la terre
l'humus
les rochers terreux
les fissures
les moissons
Dulçaquicole
Terricole
Humicole
Saxiterricole
Fissuricole
Messicole
AIME
un substrat basique
un substrat neutre
un substrat acide
un sol riche
un sol pauvre
la chaleur
le froid
le tempéré
le vent
la pluie
les fourmis
Calciphile
neutrophile
Acidophile
Nitrophile
Oligotrophile
Thermophile
Psychrophile
Mésophile
Anémophile
Ombrophile
Myrmecophile
Les grands mots
Classes Phytosociologiques Paluardes
Herbacées liées aux roches calcaires
-Parois :
Asplenietea trichomanis
-Éboulis :
Noccaeetea rotundifoliae
-Pelouses sur lithosols :
Sedo albi subsp. albi - Scleranthetea perennis
Herbacées des pelouses calcaires
-Pelouses annuelles :
Stipo capensis - Brachypodietea distachyi
-Pelouses vivaces :
Festuco valesiacae - Bromopsidetea erectae
-Pelouses vivaces d'altitude :
Seslerietea caeruleae
-Prairies de fauche :
Agrostio stoloniferae - Arrhenatheretea elatioris
Herbacées liées aux ligneux
-Lisières et ourlets :
Trifolio medii - Geranietea sanguinei
-Sous-bois :
Anemono nemorosae - Caricetea sylvaticae
Herbacées liées aux activités humaines
-Friches à annuelles et bisannuelles :
Sisymbrietea officinalis
-Ourlets d’annuelles printanières :
Cardaminetea hirsutae
-Annuelles prostrées des lieux piétinés :
Lepidio squamati - Polygonetea avicularis
-Friches vivaces arides :
Onopordetea acanthii subsp. acanthii
-Friches vivaces fraiches :
Glechomo hederaceae - Urticetea dioicae
-Annuelles liées aux cultures :
Stellarietea mediae
Fruticées
-Garrigues des sols secs méditerranéens :
Rosmarinetea officinalis
-Groupements des berges caillouteuses :
Salicetea purpureae subsp. purpureae
-Groupements sur sols constitués :
Rhamno catharticae - Prunetea spinosae
Boisements
-Boisements d’espèces caduques :
Fraxino excelsioris - Quercetea roboris
-Boisements d’espèces sempervirentes :
Pino halepensis - Quercetea ilicis
Milieux


Végétations



Bas marais à Frênes et Saules

Parois

Ordre lié aux parois basophiles européennes Espèce type Potentilla caulescens

Alliance montagnarde liée aux parois basophiles ligures, la Provence sud orientale. Espèce type: Saxifraga callosa subsp. callosa

Asplenium jahandiezii, A.trichomanes, Adiantum capillus-veneris

Les Asplenium sont de petites fougères ,strictement pariétales, de la taille d’une soucoupe, aux frondes pennées, étalées sur le support. Le dessous des folioles abrite les sporanges, producteurs de spores, à la forme typiquement allongée. Le Ceterach officinal, souvent héliophile, se protéger du soleil en repliant ses frondes pour lui présenter alors son dos couvert d'écailles rousses anti-évaporation.

La Doradille des fontaines, d’un vert gai, ne les fréquente guère mais aime cette ambiance fraiche qu’elle associe à des endroits ombragés jusqu’à sombre, elle ne supporte pas le soleil et fréquente les failles et ruines confinées.

Son habitat caractéristique est le plafond des baumes confinées des gorges du Verdon. Cette position particulière associée à l'absence de courants d'air limite drastiquement ses possibilités de colonisation en dehors de la cavité qui l’abrite. Endémique des Gorges du Verdon entre le couloir Samson et le Galetas. A noter quelques stations relativement éloignées du Verdon dans des conditions assez similaires.

La Doradille, au rachis capillaire typiquement rouge, habite les parois, les ruines et murets jamais très ensoleillées ni trop sèches. Cette sous espèce sciaphile des plus courantes se rencontre souvent avec A.jahandiezii, au plus profond des baumes.

Semble être une forme intermédiaire entre le précédent et le suivant tant par la forme des folioles que par l'écologie. Fissures lumineuses généralement peu ensoleillées.


-Asplenium subsp pachyrachis. Forme la plus petite des trois aux courte frondes sinueuses, très peu nombreuses épousant intimement les reliefs de son support. Situations sèche et chaude supportant de brefs ensoleillements.

De port très différent des autres Asplenium, la Doradille des murs ne fait pas de rosettes mais lance de courte tiges feuillées au sommet et d'aspect moussu


Cet Aster aux allures de pâquerette, d’où son nom, habite les fissures terreuses fraiches à suintantes des parois ombragées lumineuses mais jamais ensoleillées. Asteracée au feuillage persistant fleurissant généreusement de mai à juillet.

Ombellifère à rosette de feuilles en gouttière longues et étroites des parois et rocailles de pente à partir de 1500m. Floraison jaune ample et aérée en juillet-aout.

Campanule rhizomateuse aux feuilles basales de contour arrondi, les caulinaires étant étroitement lancéolées, des fissures de falaises lumineuses à ensoleillées où elle fleurit abondamment dès mai et jusqu’à aout en altitude. La forme type, à fleurs moins grosses et plus claires, se rencontre dans les rocailles et pelouses rocailleuses.

Proche de la Valériane rouge, ou Lilas d’Espagne, la Valériane de Lecoq est moins opulente, de feuillage gris bleuté, assez étroit et ne pousse qu’en milieu fortement minéral et surtout non anthropisés.

Petite Linaire, à feuilles d’Origan, annuelle à bisannuelle aux feuilles légèrement crassulescentes, croît dans les fissures périodiquement suintantes des micro-baumes en parois chaudes mais très peu ou plus souvent non ensoleillées. Toutes petites fleurs éperonnée aux lèvres ouvertes, rosées à purpurines de la fin du printemps à la fin de l’été.

La très jolie Cymbale des murailles est rare en milieux naturel, elle abonde par contre sur les vieux murs et murets non ou brièvement ensoleillés dans lesquels, par un pédoncule tactile, elle insère son fruit dans la fissure nurserie qui couvera la production des graines. C'est une pariétale stricte qui apprécie les supports pas trop arides. Floraison durant toute la belle saison mais plus généreuse en mai-juin.

Petit coussin ramassé, aux rosettes densément feuillée de limbes étroitements allongés et dresssés, sur les replats de falaises et les anfractuosités ensoleillées, plus courant sur les gros blocs fracturés et arêtes rocheuses. Fleurs roses peu nombreuses sur de hautes tiges glaucescentes, de mai à Juillet, pour l’Oeillet des rochers.

Seule espèce de son genre l’Erine des Alpes, petite Plantaginacée stolonifère pastel et toute hérissée, fréquente les micro-baumes, souvent abritées des pluies, des falaises semi-ombragées à suintements périodiques qu’elle fleurit de mai à juillet.

Le Petit Gaillet est dense et luisant, ramassé en coussinet de courtes feuilles aciculaires il est typique des parois verticales lumineuses à ensoleillées arides mais avec légers suintements périodiques. Très souvent aussi sur les crêtes horizontales des bancs calcaro-marneux fortement érodés. Rubiacée à floraison opulente, optimale en mai-juin.

La Globulaire des Migraines, une Plumbaginacée comme la lavande de mer, est un sous-arbrisseau qui vient sur les adrets les plus arides et ensoleillés, sur calcaires durs et dolomies ou les flancs exposés des dépôts cryoclastiques. Intense floraison bleu cobalt annonçant la fin de l’hiver, dès février jusqu’à mars-avril.

La Globulaire Rampante est ligneuse, elle se distingue de sa courante cousine des pelouses dégradées par ses feuilles non échancrées au sommet et surtout par son écologie strictement pariétale, très appliquée à la roche elle est photophile sur les parois abritées d'un ensoleillement continu.

Semblable à tomentosum dont il diffère par son port ramassé, ses feuilles lyrées et son habitat plus franchement héliophile.

Rosettes de larges feuilles glutineuses, à l'odeur de peau de saucisson, fumet commun à quelques xérophytes locales, sur les parois ouvertes mi-ombragées à ensoleillées. Asteracée à la floraison visqueuse, élancée et estivale.


Le Millepertuis Punaise est vert-cendré, rhizomateux il pose ça et là de vigoureuses touffes de tiges aux petites feuilles aciculaires, étalées. Hypéricacée courantes des falaises lumineuses à ensoleillés, des éboulis et pans dégradés d'altitude, fleurissant vieil or de mai à juillet.

La Scille d’Italie est une provençale des ubacs sur blocs et chaos, dalles ékréophiles, fissures des parois, toujours en situation de fraicheur et d’ombrage, elle fleurit tôt au printemps, en mars-avril et n’est guère commune.

Ample astéracée ligneuse à la base, au feuillage tomenteux gris-argentée, restreinte aux parties les plus chaudes de la dition, particulièrement dans les baumes à réverbération intense, c’est une plante commune au littoral méditerranéen en limite climatique ici. Le Sénécio Maritime est assez tolérant à la lumière avec une préférence pour les sites ensoleillés où il fleurit tout l’été.


Petite crucifère vert sombre à rosettes de petites feuilles oblongues, persistantes, le Kernéra des rochers fleurit blanc pur de la fin du printemps jusqu’en aout, sur les parois et chaos rocheux fraiches et non ensoleillées, courant en altitude où il s’associe régulièrement à l’Aster aux feuilles de Pâquerettes et au Saxifrage Lingulé.

La Mélique réduite, graminée de pleine lumière, croit en épaisses touffes de fines feuilles grisâtres entremêlés de moribondes jaunâtres, assez peu élégante, d’où son prénom de peu de rien, en dehors de sa floraison d’avril à mai, elle habite les failles des parois arides et bien ensoleillés.

Caryophyllacée en coussinnet lâche de courts rameaux imbriqués aux feuilles aciculaires brillantes. Fleurs en corymbe compacte sur un long pédoncule. Fissures éclairées d'altitude.

Caryophyllacée en coussin lâche, vert tendre, aux petites fleurs blanches grêlement portées en une cyme dichotome, dans les failles et lapiaz d'altitude lumineuses et pas trop ensoleillée. L’Alsine de Villars (un botaniste) fleuri de juillet à aout.

Caryophyllacée endémique des Gorges du Verdon où ses plus beaux peuplements se localisent dans les baumes bien éclairées mais abritées des pluies et exemptes de suintements, milieux qui contraste fort avec l’aspect grêle et fragile de la plante. La Sabline Intermédiaire l’est par sa position entre deux autres espèces de Sablines provençales, une à l’ouest et l’autre à l’est de la région des Gorges du Verdon.


Ici sur le plancher d'une baume en situation assez ouverte et mieux alimentée en eau, quoique bien chichement, et bénéficiant aussi d'un apport substantiel de déjections caprines qui lui donne cette belle opulence.

La Pariétaire de Judée vient dans les endroits arides et chauds, comme ce plancher de baume ouverte et très ensoleillée où s'accumule la chaleur. Espèce nitrophile qui trouve ici pitance, en ces reposoirs caprins. Urticacée non urticante, cette cousine de l’Ortie fleurit en petits glomérules roussâtre d’avril à octobre.

Composée suffrutescente d’un vert-gris argenté au discret fumet de garrigue, portant au sommet d’une hampe légère une pincée de capitules dorés à l'ancienne, de mai- à juin. Falaises et rocailles chaudes les plus arides et ensoleillées de la dition.

Très élégante Campanulacée rhizomateuse produisant dans les fissures et anfractuosités de généreuses touffes de feuilles souples et persistantes, typique des baumes et falaises d'ubac, ombragées et fraichement ventilées elle une courante des zones de courants d’air en milieu fermé. Floraison hors pair en juin-juillet.

Une des trois plantes endémiques, au statut controversé, des Gorges du Verdon. Proche de P. charmelii mais aux feuilles très différentes, elle fréquente les mêmes failles et fissures ombragées que sa consoeur avec qui on ne la rencontre jamais, snobisme d’endémique. Ici sur des suintements à Orthothecium rufescens, bryophyte typique des suintements des bases de falaises calcaires fraiches et peu lumineuses.


Fougère à rhizome épais et velu, au gout de réglisse dont il ne faut pas abuser car un centimètre de rhizome ne se fabrique pas à la légère, serpentant dans les fissures ou sur la paroi même mais dans de douces conditions. Le Polypode Commun émet des frondes dressées, lobées, au revers desquelles murissent des sporanges circulaires soigneusement rangés, de la fin de l’été à celle de l’hivers. Espèce courante sur les vielles ruines enfrichées, moins souvent ici dans les failles bien ombragées.



Le Saxifrage à Languettes, pour ses feuilles étroitement allongées en conditions fraiches et fermées, pruineuses, épaisses et trapues en conditions arides d’altitude. Pariétale plus ou moins ékréophile, pour les populations d’ubacs, trouvant son optimum aux places les moins ensoleillés avec un support frais ou suintant suintant régulièrement.

Le Sedum à feuilles épaisses, et carrément trapues, est une Crassulacée commune aux parois calcaires comme le pigeon l'est aux asphaltes, c'est Le Sedum du vertical. Jamais très gros, il casse facilement et perd aussi facilement ces feuilles qui se bouturent aisément au sein des failles et anfractuosités qu’il colonise. Abondante floraison de toutes petites fleurs étoilées blanc-rosé de juin à aout.


Caryophyllacée en coussin de courtes feuilles visqueuses, aux fleurs carnées et dos rouillé, géminées à mi-hauteur d'un pédoncule commun, le Silène brise-roche s’en prend aux parois dures et nues ou blocs fragmentées d’altitude. Il fleurit l’été en ambiance lumineuse à bien ensoleillée.

Espèce habituellement liée aux pentes mouvantes fraiches se rencontrant sur roches fracturées d'altitude.

Passerine suffrutescente et élégante, où l'individu est soit mâle, comme ici, soit femelle qui s’accroche aux parois dures et sèches, lumineuse mais abritées d’un ensoleillement continue tout en appréciant la chaleur. Assez courante dans ses milieux, elle fleurit en mai-juin.
Rocailles




Très proche de l’Ail des jardin dont il diffère par l’absence de bulbilles dans l’inflorescence, sa taille plus élevée et surtout par son milieux xérique, assez frais pour le second. Néanmoins on peut trouver dans ses populations des individus bulbifères, hybridation fréquente entre ces deux taxons.

Gracieuse liliacée à rosettes de feuilles étroites et arquées La Phalangère lys produit une hampe élancée garnie tout le mois de juin de fleurs étoilées, blanc pur. Rocailles d'adrets, lapiaz et rochers fragmentés où elle est très commune.


La Gueule de loup, qui s'ouvre quand on la pince, souvent proche de l'homme dans ses habitats secondaires de ruines et décombres chaudes et ensoleillées, fréquente aussi les talus instables, les pierriers perchés ou les éboulis occasionnels un peu enrichis. Grande et ramifiée, sa floraison jaune souffre vigoureuse annonce l'été.

L’Arabette des Alpes, une crucifère, pousse en colonies populeuses dans les rocailles, les vires rocheuses ou les cailloutis de replats légèrement humifères, froides, fraiches et surtout non ensoleillées. Espèces printanière remarquable lors de son opulente floraison en avril.

L’Arabette des collines vert-cendré rêche au toucher par sa rase pilosité, fleurissant en fin de printemps dans les fractures et blocs rocheux chauds et bien exposés.

L’Arabette hirsute est une bisannuelle, à la rosette bien caractérisée par ses feuilles basales étroitement oblongues et bien appliquées au sol, des pelouses sèches mais aussi des replats de rochers peu ensoleillés mais lumineux où elle loge souvent sous léger surplomb parmi les communautés à mousses et lichens. Avril-Mai

Petite caryophyllacée buissonnante aux courtes feuilles triangulaires, rigides imbriquées en rosettes superposées, les fleurs en denses ombelles involucrées s'épanouissent en juillet. Souvent sur dolomies ou cailloutis légers, conditions bien éclairées à ensoleillées.


L’Asperge à feuilles pointues, piquantes adultes mais délicieuses aux premiers printemps, ne vient que dans les parties les plus chaudes de la dition dans des milieux souvent légèrement enrichis comme les reposoirs caprins, généralement dans les chaos et éboulis fixés à l’ensoleillement maximal.




Ombellifère à rosette de feuilles en gouttière longues et étroites, le Buplèvre des Rochers fréquente les rocailles fragmentées ou des bancs calcaro-marneux fortement érodés jamais très ensoleillés. Ample floraison brillante en juillet-aout.

Le Buplèvre élevé est une ombellifère annuelle d'un vert tendre, haute et élancée elle passe inaperçue par sa finesse de port comme de floraison. Rhizomateuse des rocailles terreuses instables, des petits escarpements dénudés, toujours bien exposés et sensiblement enrichis. Buplèvre se rencontrant rarement dans les champs à messicoles.

Le Céraiste des champs, une caryophyllacée stolonifère des pelouses rocailleuses détritiques mais aussi plus en altitude, des petits éboulis centimétriques stabilisés ou des pans rocheux fragmentés. Floraison d'avril à juin de mi ombre à ensoleillé.

Unique représentant de son genre le Coris de Montpellier, une primulacée de courte vie, au port buissonnant et grisâtre, fleurit en mai-juin dans les fissures et fractures, sols détritiques arides et bien exposés.

Le Daphné des Alpes, une thymelaeacée inodore, forme de petits buissons étalés, prostrés et tortueux dans les lapiaz et rocailles arides d’altitude où il fleurit l’été.


Renonculacée aux longs rhizomes émettant des tiges hautes et raides, chichement garnies de feuilles foncées découpées en lanières étroites et rigides. Ses fleurs éphémères de Pied d'Alouette (l’annuel des champs) s'épanouissent assez rapidement, fin juin. Caractéristique des chaos de bas de falaises chauds et sensiblement enrichis et autres jardins suspendus, elle est très peu commune.

Cet Oeillet des Rocailles, une caryophyllacée élancée et rigide, vient dans les fissures et anfractuosités ensoleillées mais aussi en pelouses maigres et ouvertes. Fleurs solitaires ou géminées sur un long pédoncule dansant au vent en juin-juillet.

Crucifère en coussin de petites rosettes aux feuilles cillées produisant une courte hampe capitée de fleurs citron au printemps. Rocailles d'altitude, moins souvent falaises peu ensoleillées.

L’Épilobe à feuilles de romarin est une Onagracée stolonifère des places minérales perturbées, grèves, éboulis, chaos mais aussi talus en solifluxion ou berges sablonneuses régulièrement remaniées. Tiges dressées lâchement feuillées, d’un vert grisâtre. Grandes fleurs étalées fuchsia durant l’été.

Vieux groupe végétal parallèle aux plantes à fleurs, qui n'à laissé que peu de représentants dont le Grand Ephédra des vires et baumes rocheuses de quelques rares stations des falaises, soumises de plus à une surfréquentation sportive destructive de ses très rares habitats. Il fréquente surtout les larges planchers détritiques des baumes les plus chaudes.

Euphorbe commune plus au sud, l’Euphorbe de Nice vient ici sur les dolomies chaudes et lumineuses à ensoleillées, vigoureuse mais courte, elle prend ici une forme courte et souvent prostrée-étalée dans les roubines marneuses. Jolie floraison jaune sur fond de feuillage vert-bleu de mai à juillet.


Indissociable des paysages de haute Provence, le Genêt cendré est un pionnier tenace et durable des éboulis fixés d'altitudes ou des vielles jachères souvent argileuses en milieu secondaire . Il forme avec le Bui et le Genévrier les trois arbustes qui préparent le retour de la forêt.

De la familles des Coquelicot, cette papavéracée bisannuelle est une habituée des grèves de galets périodiquement remaniés, en situation chaude et ensoleillée. Moins fréquemment on trouve le Pavot Cornu sur quelques éboulis centimétriques d'adret à basse altitude. Floraison estivale d’un jaune sans complexe.

La Julienne laciniée n'a pas le parfum de sa cousine, la grande Matrone des sous bois frais, mais la surpasse en couleur par sa floraison pourpre appuyée, en mai-juin, sur les replats de falaises, les chaos ou les dalles à buis, en ambiance chaude et bien ouverte où elle végète en bisannuelle dans les recoins tamisés à ombragés par la végétation bénéficiant en plus de leur substantiel humus.



Épervière à l’allure proche d’amplexicaule, feuilles plus rigides mais tout aussi odorantes.



La Scille d'Italie, plus méridionale, est rare et se cantonne sur quelques pans de roches ou dalles détritiques fraiches et bien abritées du soleil. Très belle floraison pyramidale bleu-violacé en avril.

Le Millepertuis punaise aux tiges raides hérissées de feuilles aciculaires étalées d’un vert glauque est une hypéricacée courante des falaises lumineuses à ensoleillés, des éboulis et lithosols remaniés d'altitude. Il fleurit vieil or mais éclatant de mai à juillet.

Le Millepertuis à feuilles d’Hysope assez semblable au précédant mais plus souvent lié aux pelouses rocailleuses s’en distingue aisément par sa teinte, la largeur de ses feuilles et ses gros fruits mordorés. Floraison assez courte au début de l’été.

L’Iberis des rochers est un nain franchement ligneux à souche profonde et bien ancrée dans les dalles détritiques argilo-marneuses soumises à forte érosion dont il est une caractéristique constante avec la Matthiole Triste et le Genet de Villars. Floraison blanc pur en avril.

Les Inules ont souvent une floraison éclatante, l'Inule à feuilles de Spirée n'y coupe pas et le contraste avec la teinte cendrée de son feuillage la fait se remarquer de loin l’été dans les chênaies chétives des lapiaz et rocailles arbustives ensoleillés.

L’Iris nain, tout en miniature, est une rhizomateuse commune aux pelouses xériques plus méridionales et qui est assez courantes sur les crêtes rocheuses, les cailloutis de vires et les jardins suspendus du canyon, toujours en exposition de soleil maximale pour fleurir d’avril à mai soit jaune soit bleu.


Petite crucifère d'un vert sombre, à rosettes de petites feuilles persistantes oblongues, le Kernéra des rochers fleurit blanc pur de la fin du printemps jusqu’en aout, dans chaos rocheux frais et non ensoleillés, courant en altitude où il s’associe régulièrement à l’Aster aux feuilles de Pâquerettes et au Saxifrage languette.

La laitue pérenne, qui ne meurt pas sitôt ses graines pondues, est La salade des garrigues par succulence, croquante et juteuse sous la dent, bleu à souhait pour les yeux, elle est le joyaux des dalles inclinées fracturées et chaos rocheux de pleine lumière et de chaleur tout aussi excessive. Floraison en mai mais comestibilité dès mars.

Labiée des milieux rocailleux enrichis, le Lamier à longue fleur fréquente en altitude les éboulis fixés tamisés ainsi que les chaos secs mais enrichis, tamisés à lumineux mais jamais ensoleillés. Plus bas il se rencontre dans les baumes caprines fraiches et ombragées. Floraison rosée opulente en mai-juin.

Le Lys pompon est immanquable mais peu commun, il vient ça et là, en petite populations dispersées sur quelques mètres carrés, sur les rocailles abruptes au drain rapide, en des sites de pleine lumière et soleil durable de qui il se protège en se faufilant entre Buis et Phénicie. Floraison rapide et cramoisie courant juin.

La Mélique améthyste ne se remarque qu’au meilleur de sa floraison rapidement violacée dans le bleu du ciel sur une touffe verte en vrac entre rochers blanchis de soleil, d’avril à juin.



L’Alsine changeante, une caryophyllacée, est une petite suffrutescente à la végétation peu développée qui la fait passer inaperçue hors de floraison généreuse en fin de printemps et l'été en altitude.

Bien remarquable par sa floraison vaporeuse, façon Gypsophile des fleuristes, et ses rameaux capillaires densément glanduleux. Parmi et dans les gros blocs fracturés des falaises chaotiques au nord et en altitude pour une floraison estivale.

Trinervia par ses feuilles à trois nervures assez peu marquées, cette caryophyllacée fréquente les chaos bien frais et ombragés en atmosphère confinée. La Sabline à trois nervures fleurit discrètement d’avril à juillet.

Hybride souvent cultivé, trouvé ici échappé loin de toutes habitations.

Le Népéta qui se répète est une Labiée chaudement musquée, avec ce petit coté Hollywood chewing-gum propre à la famille. Rhizomateuse émettant de forte touffes de tiges raides garnies de feuilles molles et cotonneuses, fleurissant pâlement l'été. Eboulis mouvants et fixés à toutes altitudes mais ensoleillés.




La Paronyque à feuilles de serpolet est une caryophyllacée rampante des dalles détritiques et bancs marneux arides et ensoleillés. Fleurs rudimentaires aux étamines orangé vif se mariant joliment avec l’argenté de ses remarquable bractées argentées, de mai à juin.

Caryophyllacée filiforme, aux rameaux grêles et chichement garnis de fleurs campanulées, rosées dessous, dès juin sur les dalles affleurantes des pelouses ensoleillées.

Le Paturin à donné son nom aux Poacées, les Graminées, celui de Badens pousse aussi ici, en position assez pionnière sur rochers fragmentés, écorchures des pelouses rocailleuses, ourlets en chênaie blanche. Lumineux mais peu ensoleillé. Feuillage légèrement bleuté court dru et rigide remarquable.


Labiée rhizomateuse des rocailles abritées à basse altitude au fond des gorges en ambiance froide ou plus communément en rocailles d'altitude. La Prunelle à grandes fleurs, celles ci béantes sur de larges bractées arrangées en une grappe au carré hautement pédonculée, d’un lilas prononcé durant l’été.











Éboulis

Éboulis fins, marneux ou argileux.














Iberis intermedia subsp. violletii



Leontodon hispidus subsp. hyoseroides














Pelouses sèches

























































